La définition d’énergie non renouvelable est simple : il s’agit d’une ressource énergétique que l’être humain consomme plus vite qu’elle n’est produite. Ce qui mène évidemment à l’épuisement de cette ressource. Il suffirait alors d’en produire plus, direz-vous ! Sauf que la majorité de ces ressources ne sont pas produites par l’homme, qui est de ce fait dépendant du stock disponible sur la planète. En effet, la majorité des énergies non renouvelables sont des ressources produites naturellement. Elles se répartissent en deux catégories : les énergies fossiles, et l’énergie nucléaire.

Les énergies fossiles

Les énergies fossiles non renouvelables sont le charbon, le gaz naturel et le pétrole. L’homme ne fabrique aucune de ces ressources, dont la formation est un processus naturel extrêmement lent à l’échelle de notre temps, car il s’étend sur plusieurs millions d’années.

Le charbon

Le charbon se forme à partir de résidus de forêts fossilisés pour devenir un combustible. Sa formation remonte à des millions d’années. L’Homme, s’apercevant de son pouvoir calorifique s’est mis à exploiter les veines de charbon pour alimenter les populations en combustible, puis pour faire fonctionner des machines lors de la révolution industrielle.

Le gaz naturel

Le gaz naturel se forme à partir de micro-organismes. Enfouis depuis des millions d’années, ces micro-organismes se sont décomposés pour se transformer en poches de gaz qui se situent à une profondeur souterraine de 3 à 4 000 mètres. Là encore, l’homme exploite les gisements de gaz naturel pour alimenter la consommation énergétique des habitations et de l’industrie. Cuisine, chauffage, eau chaude se font encore très couramment au gaz naturel.

Le pétrole

Le pétrole lui aussi entre parfaitement dans la définition d’une source d’énergie non renouvelable. Au même titre que le charbon, il est issu d’un long processus de décomposition d’organismes végétaux et animaux. Il met donc des millions d’années à se constituer. Mais l’homme surexploite les gisements de pétrole pour en faire du combustible, comme il le fait avec le charbon et le gaz naturel. Le pétrole est aussi utilisé comme carburant, et dans l’industrie il entre dans la composition de la majorité des matières plastiques.

Comme elles sont riches en carbone, la combustion des énergies fossiles entraîne la formation de CO2 (dioxyde de carbone). Or ce CO2 est à l’origine de ce que nous appelons la pollution de l’air aux particules, et il est considéré comme le principal responsable du réchauffement climatique car producteur de gaz à effet de serre.

L’énergie nucléaire

Une autre définition d’énergie non renouvelable pourrait être : l’énergie nucléaire.

Elle recouvre plusieurs domaines scientifiques, tels que la volcanologie ou les sciences de la Terre et de l’Univers, mais dans le langage courant, l’énergie nucléaire est celle produite dans les centrales nucléaires et résulte de la fusion nucléaire de noyaux atomiques.

L’avantage de l’énergie nucléaire est que son utilisation ne produit pas de CO2 ni de particules polluantes. Par contre, elle produit des déchets radioactifs extrêmement toxiques et dont la durée de vie peut être de plusieurs milliers d’années. On ne connaît aucun moyen de traiter ces déchets pour le moment, alors ils sont stockés en attendant une solution.

À l’inverse des énergies renouvelables, les énergies non renouvelables s’épuisent lorsqu’on les utilise. En effet, les énergies renouvelables le sont à l’infini : le vent, le soleil, les marées représentent des sources d’énergie inépuisables, tant que le soleil, le vent et la mer existent. Alors que le pétrole ou le charbon, par exemple, sont réduits à néant une fois utilisés.

Les énergies non renouvelables constituent encore 80 % de l’énergie que nous utilisons actuellement dans les secteurs de l’industrie et des transports ainsi que pour le chauffage. Mais les scientifiques estiment que les réserves naturelles de pétrole seront épuisées au cours de ce siècle.